viernes, septiembre 30, 2011

De "La caída" (Camus)

Tout a fait entre nous, la servitude, souriante de préférance, est donc inévitable. Mais nous ne devons pas le reconnaitre. Celui qui ne peut s´empecher d´avoir des esclaves, ne vaut-il pas mieux quíl les apelle hommes libres? Pour le principe d´abord, et puis pour ne pas les désespérer. On leur doit bien cette compensation, n´est-ce pas? De cette manniére, ils continueront de sourire et nous garderons notre bonne consciencience. Sans quoi, nous serions forcés de revenir sur nous-memes, nous deviendrions fous de douleur, ou meme modestes, tout es a craindre.

Aquí entre nos: la servidumbre, de preferencia sonriente, es inevitable. Pero no debemos admitirlo. A quien tiene esclavos, ¿no le  conviene llamarlos seres libres? Por cuestión de principios, de entrada, pero también para que no desesperen. Les debemos esa deferencia, ¿no es así? De esta forma conservarán su sonrisa y nosotros la buena conciencia, sin la cual nos veríamos obligados a mirarnos  y enloqueceríamos de dolor, o quizás nos volveríamos humildes, algo temible.